DreamWorks Animation: déjà 25 ans


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Vous ne le connaissez peut-être pas de nom, mais vous avez déjà vu un de ses films d’animation. « Kung Fu Panda », « les Trolls » ou encore « Madagascar », voilà déjà un quart de siècle que les studios DreamWorks produisent ces longs-métrages au plus grand bonheur des petits et plus grands. Au cap passé des 25 ans à travailler dans le domaine, le musée d’Art Ludique décide de leur rendre hommage en présentant le travail du studio à travers une exposition gratuite. L’événement se nomme « hors les murs » et se consacre uniquement aux films d’animation de ses studios.

Toutefois, le musée en association avec le studio place la barre très haute. Il regroupe, entre autres, les longs-métrages tels qu’on les connaît, mais aussi des dessins originaux, des peintures numériques et bien d’autres films iconiques présentés par le studio. Au fil de votre visite, vous pouvez aussi profiter de l’endroit, où l’art et l’histoire tiendront un point de rencontre. En effet, à partir du 10 juin jusqu’au 31 août se tiendra donc une présentation des 200 œuvres du studio d’animation. Il regroupe, entre autres, les longs-métrages tels qu’on les connaît, mais aussi des dessins originaux, des peintures numériques et bien d’autres films iconiques présentés par le studio.

Évidemment, il y aura des interviews exclusives des artistes ayant participé, de près ou de loin, à la conception de ces films. Art Ludique, en charge du projet, s’avère être le premier musée au monde à se consacrer entièrement au monde du jeu vidéo, de l’animation, du cinéma et de la bande dessinée. Ce dernier compte, dès la fin de cette année, s’installer au cœur de Paris, dans la gare saint Lazare.

Petite histoire

Depuis que Disney a vu le jour, on sait que DreamWorks est l’un des plus importants fruits de la volonté de créer un studio d’animation. Et quand on parle de DreamWorks, on pense directement à Steven Spielberg. En réalité, il a fait ses débuts chez MCA avec un premier film nommé Duel. Dès lors, il ne s’arrête plus et produit des indétrônables comme les Indiana Jones ou encore la liste de Schindler. Plus tard, il lancera un département exclusivement dédié aux animations et produira Batlo ou encore le Petit Dinosaure.

Ce fut en 1994 que DreamWorks SKG a vu le jour. Dès lors, Spielberg s’est associé à David Geffen un milliardaire qui a le business dans l’âme. C’est aussi un grand producteur de comédies musicales à Broadway. Ensuite, il y aura Jeffrey Katzenberg qui n’est autre que le numéro 2 chez Disney. Plus tard, ce dernier dirigera le département « animations ». Sans oublier Paul Allen qui n’est autre que le cofondateur de Microsoft. Celui-ci a réinvesti sa richesse dans le sport, mais aussi la médecine ainsi que l’audiovisuel.

DreamWorks s’est associé avec Universal pour ses activités hors USA. Cette association se fera par contrat. Mais il s’alliera aussi à ABC, le réseau de TV qui est d’ailleurs une propriété de Disney. Une autre alliance se fera avec Home Box Office. Plus tard, il rachètera Pacific Data Image qui va lui donner la possibilité de produire des films d’animation avec des techniques de plus en plus sophistiquées que même Disney se retrouvera plus tard derrière lui en termes de popularité.

Ce qui fait la différence chez DreamWorks

DreamWorks est un groupe de personnes ambitieuses qui ont su mettre en œuvre les films d’animation les plus intéressantes et les plus populaires dans le monde entier. Qui ne connaît pas Shrek ou encore la Princesse et la grenouille ? Ces animations qui ont bercé notre enfance et que nos enfants ou petits-enfants regardent encore de nos jours.

Le but était pourtant clair depuis le début. Il était question de réaliser des œuvres presque artistiques en combinant du vrai cinéma, de l’animation, de la bonne musique qui saura emporter les âmes, puis évidemment le 3D, une technologie presque hors de portée à l’époque. Et sans oublier les jeux vidéo qui commençaient à être popularisés auprès des enfants.

Pour la 3d, un partenariat a été réalisé auprès de Redwood City par DreamWorks. Fourmiz a alors vu le jour. Puis, on a connu Shrek, le film d’animation 2D qui a rendu célèbre cette technologie. D’ailleurs, les experts de l’Histoire se sont souvenu que c’est Shrek qui a sauvé le studio de la faillite qui aurait pu l’avoir à l’époque.

Ce n’était pas difficile pour DreamWorks de passer du 2D au 3D. Tous les animateurs sont passés par une formation. « Nos voisins les hommes » a donc vu le jour en 2006. Une grande première pour la société. Puis, on a connu « Gang de requins » avant de se délecter avec Dragons.

Mais en réalité, la véritable ambition et caractéristique de DreamWorks et ce qui fait toute la différence chez lui, il faut le trouver chez Jeffrey Katzenberg. On sait même que ce dernier a toujours voulu renverser Disney et a joué la concurrence depuis ces années. Ce sera finalement avec la sortie de Shrek que ce qu’il voulait s’est enfin concrétisé.

Brad Lewis qui est le producteur de Dragons 3 n’a pas manqué de mentionné que la grande force de DreamWorks réside aussi dans la capacité de son équipe à créer différents types de films d’animation et cela s’est d’ailleurs confirmé lorsqu’on observe bien son évolution au fil des années. Bref, on ne s’ennuiera jamais avec DreamWorks. D’ailleurs son secret serait de laisser s’exprimer pleinement ses réalisateurs. D’où sa grande réussite pour les films 3d en tout genre.